Les analyses menées sur des échantillons d'eau permettent de vérifier ses possibilités d'utilisation
et d'apporter des paramètres complémentaires pour expliquer et comprendre les désordres éventuels
mis en évidence lors des diagnostics (mesure du PH, du titre hydrotimétrique, de l'alcalinité, de la conductivité,
de l'indice de Ryznar, de l'oxygène dissous, des matières en suspension, des ions chlorures, du fer dissous, etc.).
Les analyses physico-chimiques permettent de connaître les emplois auxquels convient une eau donnée,
de connaître sa tendance entartrante ou corrosive.
Dès lors que sont décelés les cations chimiques que l'eau en présence peut avoir sur les canalisations,
la préconisation de moyens de traitement qui annihileront les désordres révélés pourront être proposés
et mis en oeuvre avec si besoin un suivi dans le temps.
Les analyses bactériologiques permettent de déterminer la quantité d'une eau
en fonction de son emploi, de mettre en évidence ou non la présence de bactéries sulfato-réductrices qui sont à
l'origine du développement du phénomène de corrosion et ainsi de définir le type de traitement à mettre en oeuvre.
Tout système d'extinction automatique à eau de type sprinkleur doit être audité et remis à niveau tous les 25 à 30 ans (révision trentenaire). La procédure est décrite dans la Règle APSAD R1. Cette dernière renvoie à l'application de la norme NF EN 12259-1 + A1/A2/A3 pour les tests à réaliser sur les têtes sprinkleur :